Si la mise en demeure du maître d’ouvrage reste infructueuse, il peut faire intervenir, aux frais et risques de l’entreprise défaillante, une tierce entreprise, comme le prévoit l’alinéa 4 de l’article 1792-6 du Code civil. Toutefois, comme aucun délai légal n’y est précisé, sauf accord commun des parties, le délai considéré comme normal pour la réparation des défauts de construction est de 60 jours, à compter de la réception du procès-verbal (norme NF P003-001). Il est précisé que la mise en demeure, pour être recevable, devra être réalisée après la réception (Cour de cassation, 3ème chambre civile, 04 avril 2001, 99-14.970). En cas d’inexécution des travaux correctifs, une demande de condamnation de l’entreprise de travaux devra être demandée par voie de référé, afin d’obtenir la prescription du délai courant et l’ajout d’un nouveau délai d’un an.