Les modalités de financement, prévues au titre du compromis de vente, conditionnent bien souvent l’exécution de la transaction immobilière. Dans bien des cas, plusieurs prêts sont même nécessaires pour conclure l’achat (prêt à taux zéro, prêt action logement, prêt patronal, etc.). Le compromis de vente doit mentionner avec précision les modalités de paiement du bien, c’est à dire les prêts, leur taux, ainsi que leur durée. L’acheteur, s’il dispose de fonds suffisants, peut tout à fait acquérir le bien sans avoir besoin de la moindre aide financière. Dans ce cas, il doit expressément renoncer à la protection de la loi Scrivener (qui protège les emprunteurs), au moyen d’une mention manuscrite formelle, dans le compromis.
Parfois, le vendeur peut être amené à demander l’annulation totale de la vente, notamment lorsque le délai de l’accord de financement est dépassé, soit plus de 45 jours, ou encore lorsque les modalités de paiement diffèrent de celles initialement prévues dans le compromis de vente. Enfin, lorsque l’acheteur renonce finalement à acquérir le bien, le vendeur est en droit de refuser l’annulation s’il estime que ce dernier n’a pas fait tout son possible pour obtenir de prêt.