Le notaire, en effet, est capable de visiter le bien expertisé, ce qui lui permet de disposer, à la fois d’éléments quantitatifs (surface bâtie, surface terrain, nombre de pièces) et qualitatifs (qualité de l’emplacement, environnement, qualité architecturale, confort, équipements, état général, vue, ensoleillement, proximité des commerces, des écoles, des transports etc.). Sa présentation du bien est donc complète et bien présenter.

Il en va malheureusement autrement, pour les biens considérés comme « références », à propos desquels il ne dispose, le plus souvent, que d’éléments quantitatifs (surfaces, prix). Dès lors, il lui est difficile d’établir les nécessaires correspondances entre les références de valeur, dont il dispose, d’un côté, et le bien à expertiser.

C’est la raison pour laquelle nombre de notaires, dans les zones où le marché est complexe (et/ou les enjeux sont importants), préfèrent orienter leur clients vers un expert en valeur vénale immobilière reconnu (de préférence expert de Justice, intervenant dans un cadre amiable).