Les murs porteurs sont (le plus souvent) définis comme ‘parties communes générales’, aux termes du règlement de copropriété, et toute intervention, sur ces parties communes relève de l’autorité et de la responsabilité du syndicat des copropriétaire. Si le chantier se passe mal et que les travaux, mal effectués, affaiblissent la structure de l’immeuble et provoquent des désordres, voire même un sinistre majeur, les conséquences peuvent être gravissimes, au plan technique et financier, au plan judiciaire et surtout s’agissant de l’intégrité du bâtiment et de la sécurité des personnes.

Lors d’un litige et d’une procédure éventuelle, « il incombe à chaque partie de prouver les faits nécessaires au succès de sa prétention », comme le prévoit l’article 9 du Code Civil. Concernant les fissures sur le mur porteur d’un immeuble collectif, la copropriété peut solliciter un expert en fissures pour démontrer que les fissures sont liées à des travaux individuels. Mais le copropriétaire incriminé, peut lui aussi se défendre, en se faisant aider d’un expert fissures indépendant, en phase amiable, comme lors d’une procédure judiciaire (face à l’expert nommé par le tribunal).