Prenons l’exemple d’un cadre qui serait muté dans un autre ville. S’il est propriétaire, il devra impérativement vendre son bien, pour en acquérir un autre dans sa prochaine ville d’affectation. Il compte donc bien sûr sur le produit de cette vente, pour disposer d’un apport personnel, pour son prochain financement. La plus-value enregistrée est ainsi exonérée de taxation. Mais les choses se compliquent si, ne trouvant pas d’acquéreur immédiat, le vendeur perd patience et met son bien en location. Il faut alors savoir qu’il perd le bénéfice de la non-taxation de sa plus-value sur la résidence principale, dès lors que celle-ci devient un bien locatif. Or, avec les nouvelles dispositions sur la taxation de la plus-value, sur 30 ans (au lieu de 15, précédemment), ce choix locatif n’est pas sans inconvénient.