La mise hors gel des fondations des maisons individuelles

La mise hors gel des fondations des maisons individuelles

La mise hors gel des fondations des maisons individuelles
La mise hors gel des fondations des maisons individuelles
mise hors gel fondations maisons individuelles

Un ouvrage durable est une construction qui a su s’adapter au terrain et à ses contraintes. 

Aussi, les fondations situées sur des sols sensibles à l’eau, tels que les sols de nature argileuse, supposent qu’une étude de sol définisse les spécifications, le dimensionnement et les contraintes de réalisation, afin d’éviter tout risque de désordres, lors de la mise en œuvre, comme tout au long de la vie de l’ouvrage. Selon les résultats de l’étude, des dispositions spécifiques sont prévues, afin de mettre hors gel les fondations superficielles.

Climat, risque gel des fondations superficielles et fissuration

La profondeur d’ancrage des fondations superficielles doit respecter trois critères : le niveau à atteindre pour que le taux de travail du sol soit conforme, la nature du terrain et le climat. Ce dernier permet de calculer la profondeur de mise en hors gel des fondations. En effet, une fondation superficielle, qui n’est pas assez enfouie dans le sol, risque de geler.

 

Les semelles de fondations sont alors instables et/ou insuffisantes et davantage sollicitées qu’elles ne devraient l’être. Conséquence : elles n’assurent pas leur fonction de rigidité et de répartition des descentes de charges ; ce qui entraîne un risque d’apparition de fissures sur la fondation et des tensions, ou mouvement d’ensemble, ainsi que des désordres visibles sur les murs de la maison.

Comment connaître la profondeur hors gel suffisante des fondations ?

Les DTU – notamment DTU 13.11 Travaux de fondations superficielles – préconisent une profondeur minimale de 50 cm en zone tempérée, c’est à dire sur le littoral, ainsi qu’en vallée et plaine. La profondeur recommandée est de 1 mètre en zone montagneuse.


Cependant, il est d’usage d’utiliser le fascicule de documentation de l’AFNOR FD P 18-326, de novembre 2004, fixant pour chaque département, la profondeur minimale d’enfouissement en fonction du climat.

La profondeur minimale de garde au gel des fondations superficielles

Les fondations superficielles réalisées sur sol humide doivent être ancrées de façon suffisamment profonde. Sans quoi, elles risqueraient d’être atteintes par le gel ou la sécheresse. On mesure la profondeur de garde au gel à partir de la surface du sol extérieur. Généralement, il faut compter 5 à 8 cm de profondeur par degré en dessous de 0°C. Il est, néanmoins, à noter que seule une reconnaissance de sol permet de déterminer, avec précision, la profondeur garantissant une protection optimale des fondations contre le gel.

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