Les principaux acheteurs sont anglais, suisses ou encore italiens (pas de majuscule, pour les adjectifs « anglais, suisses… » qui qualifient le nom acheteur), bien que les Russes (majuscule, pour le nom propre « Russe ») et leurs voisins des pays de l’est se montrent de plus en plus intéressés par les biens d’exception de Monaco.

En moyenne, les logements s’y négocient entre 43 800 et 48 000 euros du m². Soit 16 fois plus que la valeur moyenne en France ! Le nombre de transactions immobilières a bondi de + 30 % entre 2011 et 2012.

Dans certains quartiers très prisés de la Principauté, notamment à proximité du “Carré d’Or”, les prix atteignent jusqu’à 60 000 du m².

Les multimillionnaires n’ont pas été ralentis par la crise économique européenne et ils continuent investir à Monaco, délaissant la capital française, autrefois privilégiée des investisseurs, à cause de la politique fiscale française. Car, s’il existe des paradis fiscaux, aujourd’hui, sous les projecteurs de l’actualité, il existe aussi des enfers fiscaux, en Europe, parmi lesquelles la France est désormais dans le peloton de tête. Et fuir cet enfer fiscal – à tout prix – est désormais une priorité, pour nombre d’entrepreneurs fortunés, qui ont les moyens de délocalisé leur siège sociaux et/ou leur fortune.

Ce phénomène est – de surcroît – bien sûr accéléré, par la perte de compétitivité française (et donc d’attractivité, au plan entrepreneurial) de nombre d’activités (en particulier industrielles).