Vendre son bien à l’un de ses héritiers, peut poser problème lors du règlement de la succession. Cela peut, en effet, être considéré comme une donation déguisée. La valeur du bien est alors retranchée de la part revenant à l’enfant, qui a joui de la vente en viager. Pour éviter ce type de problème, il est conseillé d’avoir l’accord de l’ensemble des héritiers avant d’effectuer l’opération. Et de le faire en toute bonne foi. Il est surtout indispensable de disposer d’une expertise (de la valeur du bien concerné) neutre et indépendants, ayant servi de base au calcul de la rente viagère (réalisée préalablement à la vente en viager).
Si le vendeur décède peu de temps après la vente, le fisc peut considérer cette vente comme une donation déguisée, notamment si l’acheteur était au courant de l’état de santé –mauvaise – du débirentier. Les droits de donation sont, en effet, plus élevés que les droits de mutation.