Les polluants nuisant à la qualité de l'air intérieur

Les polluants nuisant à la qualité de l'air intérieur

Les polluants nuisant à la qualité de l’air intérieur

Les polluants nuisant à la qualité de l’air intérieur
polluants nuisant qualité air intérieur

Que cela soit chez nous, au travail ou dans les centres commerciaux, nous passons la majorité de notre temps dans des environnements intérieurs. C’est pourquoi une attention toute particulière doit être portée à la qualité de l’air intérieur. 

D’où proviennent les polluants intérieurs ? Quels sont les principaux polluants ? Comment lutter contre eux ?

D'où proviennent les polluants de l'air intérieur ?​

Les polluants intérieurs proviennent de la décoration, des matériaux de construction, des produits ménagers, des systèmes de climatisation et de chauffage, des animaux, des plantes, de l’humidité, etc. La qualité de l’air intérieur peut également être altérée par une forte concentration de personnes (dégageant notamment du CO2), dans un environnement restreint.

 

Les logements, pour limiter les déperditions d’énergie, sont souvent trop isolés (calfeutrement des portes et fenêtres, etc.). Les aérations au niveau des portes, des fenêtres ou dans les murs sont parfois obstruées. Cela empêche l’admission d’air neuf et donc l’extraction de l’air vicié, en quantité égale, nécessaire à la bonne circulation de l’air au sein du bâtiment, même en présence d’une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée). Tous ces éléments favorisent le développement de moisissures, et concentrent également les polluants dans l’air.

Quels sont les principaux polluants de l'air intérieur ?

Les COV

Il existe un grand nombre de composés organiques volatils (COV). Le formaldéhyde est l’un des plus courant. Appartenant à la famille des aldéhydes, ce COV se transforme en gaz à température ambiante.

Les moisissures

Il existe près de 400 espèces de moisissures (Absidia, Acremonium, Alternaria, Aspergillus, stachybotrys, etc.) pouvant se développer dans les logements. Elles se développent grâce à l’humidité, que l’on trouve dans les maisons à cause d’un dégât des eaux, d’une inondation, d’un manque de ventilation, etc. Certaines se révèlent très toxiques.

Le radon

En France, le radon est la deuxième cause de cancer pulmonaire. C’est un gaz radioactif, émis par les roches granitiques et volcaniques. Dans les logements, le radon est libéré par les matériaux de construction et de décoration (sols, carrelages, etc.).

Le BTEX

Le BTEX rassemble quatre polluants particulièrement toxiques pour la santé : le benzène, le toluène, l’éthylbenzène et le xylène. Le BTEX est nocif pour le cerveau et la moelle osseuse. Dans les logements, il est libéré par les vernis, les solvants, certains plastiques, etc.

La trichloramine

La trichloramine est un gaz toxique, qui se forme au contact du chlore et de la matière azotée (salive, sueur, cosmétiques). On la trouve ainsi généralement dans les jacuzzis, les piscines, les spas.

Le dioxyde de carbone

Le dioxyde de carbone (CO2) ou gaz carbonique est un gaz toxique et incolore. Dans les logements, il provient de la respiration des êtres humains, des systèmes de chauffage et de la fumée de cigarette.

La mérule

La mérule est un champignon lignivore, très néfaste pour les bâtiments car il attaque tous les éléments à base de cellulose, comme le bois. Il est donc dangereux pour la stabilité de la construction. L’humidité lui donne un terrain propice à son développement.

Le tabagisme

Le tabagisme est la première source de pollution dans l’habitat. La fumée de tabac favorise l’apparition de maladies cardiovasculaires, de l’asthme et autres maladies respiratoires.

La moisissure, l'un des polluants les plus dangereux pour la qualité de l'air intérieur

Les moisissures sont naturellement présentes dans l’air, qu’il soit intérieur ou extérieur. Ces micro-organismes produisent des spores, qui se dispersent dans l’air par les déplacements des habitants, les courants d’air, etc. C’est lors de la phase reproductive des moisissures, que ces spores se libèrent dans l’air.

 

Les moisissures sont saprophytes, c’est-à-dire qu’elles prolifèrent au détriment de matériaux, comme le bois, le papier, les aliments, etc. On recense environ 400 espèces de moisissures, potentiellement présentes dans l’environnement intérieur. L’une des plus courantes est la C. sphaerospermum. On la retrouve dans 70 % des habitations, se situant dans les régions tempérées. C’est aussi l’une des plus toxiques : elle est à l’origine des taux de contamination les plus hauts dans les chambres et les salles d’eau.

Certaines conditions doivent être réunies pour que les moisissures se développent à l’intérieur d’un logement :

 

  • des températures adéquates : entre 2 et 40 °C,
  • une source d’alimentation organique, comme le bois, les aliments, etc…,
  • une source d’humidité.
 

L’impact des moisissures dépend de la quantité de ces moisissures, mais aussi du type de moisissures. Certaines sont plus dangereuses que d’autres.

Les risques liés à la mauvaise qualité de l'air intérieur

Les polluants de l’air intérieur représentent un danger indéniable pour la santé. Parfois, sans le savoir, nous respirons des composants nocifs, pouvant causer, pour les plus fragiles (enfants et personnes âgées), des maladies respiratoires, des maux de tête, des allergies, et parfois même, dans certains cas, des cancers. C’est pourquoi il est indispensable de lutter contre la mauvaise qualité de l’air. Les moisissures, sont, par ailleurs, considérées comme l’un des polluants de l’air les plus dangereux.

Comment lutter contre la mauvaise qualité de l'air intérieur ?

Renouveler l’air intérieur, pour apporter de l’air neuf, est une nécessité pour plusieurs raisons :

 

  • Pour la santé des occupants ;
  • Pour limiter les excès d’humidité ;
  • Pour permettre aux appareils de chauffage à combustion de fonctionner.
 

D’où l’importance d’avoir un bon système de ventilation !

Autrefois, l’aération des logements se faisait naturellement, car ils étaient peu étanches à l’air. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. L’isolation a fait beaucoup de progrès. Il faut ainsi trouver un juste équilibre entre maîtrise des dépenses énergétiques et nécessité d’une bonne ventilation du logement.

 

Le système de ventilation (Ventilation Mécanique Contrôlée) doit ainsi être efficace et adapté, et surtout bien entretenu au fil des années.

Traiter l’humidité à sa source est également très important. Une bonne ventilation ne peut lutter contre des infiltrations d’eau ou des remontées capillaires !

Il faut également contrôler le bon fonctionnement des systèmes de climatisation et de chauffage, pour éviter des émissions de CO2, très dangereuse pour la santé.

Un expert pour détecter la source de l'humidité et vérifier le bon fonctionnement de la VMC

Un expert en bâtiment est tout d’abord apte à vérifier le bon fonctionnement de la VMC. Puis, il peut également déterminer la cause probable de l’apparition de l’humidité dans le logement, et ainsi donne la possibilité d’appliquer un traitement adéquat au problème rencontré. Des remontées capillaires ne se traitent pas de la même manière que des infiltrations d’eau !

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L’expertise humidité est une expertise technique de la construction spécifique, qui permet d’identifier les signes de l’humidité, d’analyser ses causes et d’éclairer sur les solutions réparatrices envisageables.

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