La rente est une somme d’argent perçue par le crédirentier jusqu’à son décès. En cas de vente viagère, calculée sur deux têtes, si l’un des deux crédirentiers décède, la rente continue d’être versée, au vendeur survivant. La rente est établie, selon un barème, prenant en compte l’âge du vendeur. Elle dépend de la valeur vénale du bien mais aussi, le cas échéant, du bouquet déjà payé par le débirentier au crédirentier.
Si la vente en viager a souvent mauvaise réputation, c’est qu’elle est basée sur un pari un peu lugubre qui est la date de décès du vendeur. Si le crédirentier décède rapidement après la vente, la maison ne reviendra pas cher, au débirentier et inversement. La viager est un investissement immobilier qui spécule sur la mort de quelqu’un. Mais, il ne reste pas moins un placement rentable et… malgré les a priori, un placement éthique ! On peut apprécier les nombreux avantages que le viager offre au vendeur, comme à l’acquéreur. Le vendeur peut ainsi jouir du produit de la vente de son bien de son vivant. Les vendeurs séduits par ce type de transaction immobilière, souhaitent souvent, compléter une retraite trop maigre, tout en gardant encore l’usage du bien immobilier vendu.