Les conditions de financement se durcissent pour les acheteurs. On peut citer trois raisons à cela :
- la hausse des taux d’intérêts d’emprunt,
- la réduction de la durée des prêts,
- la part d’apport personnel demandée par les banques aux acquéreurs de plus en plus importante.
La bonne santé de l’immobilier, ces dernières années, était, en partie liée, à une baisse des taux d’intérêt des crédits, qui donnait du pouvoir d’achat aux ménages. C’est moins le cas aujourd’hui.
La chute de 10,5% des ventes de logements neufs, par les promoteurs en France en 2011, est révélatrice de ce malaise. Comme la baisse de l’attribution de nouveaux crédits à l’immobilier, qui atteindrait 20% en 2012 par rapport à 2011, d’après l’agence d’évaluation financière Standard and Poor’s.