Les principaux désordres constatés au niveau de la superstructure sont les déformations, les fissurations et les infiltrations d’eau.
Une façade extérieure peut être recouverte par un enduit hydraulique (à base de ciment). Il arrive que cet enduit se fissure, mais ce défaut n’est souvent qu’esthétique. Les fissures qui apparaissent alors sont dites superficielles.
Quand la fissure vient du mur lui-même, elle est ainsi généralement traversante et il s’agit alors d’une fissure – plus grave – qui touche profondément l’ouvrage et menace ou compromet son intégrité, elle est dite structurelle.
Les éléments « porteurs » sont généralement peu concernés par des manifestations « fâcheuses », telles que des fissures dites « structurelles » par contre les parois font quant à elles, l’objet dans certaines situations d’altérations très importantes.
Les fissurations structurelles relèvent essentiellement :
- Des ponts thermiques.
- Des variations de températures, des mouvements d’humidité…
- Du phénomène de « retrait ».
- De la flexion d’un plancher haut quand ce dernier est réalisé notamment en béton.
Les structures en béton peuvent présenter des pathologies liées au béton et / ou béton armé tel que le retrait, la carbonatation ou les réactions sulfatiques qui sont généralement dues à des réactions chimiques entre les composantes du ciment et son environnement (le CO2 de l’air, les ions chlorure du sel, la silice de certains granulats) ou la corrosion de l’acier suite à des infiltrations d’eau qui peut provoquer l’éclatement du béton et des défauts de portance.
Les structures métalliques peuvent aussi présenter des pathologies de corrosion et des défauts de portance. Le point faible des structures métalliques est leur faible résistance au feu dans le cas d’un incendie.
Le bois est généralement atteint par des pathologies tels que les champignons et pourritures causés par un taux d’humidité élevé dans des endroits confinés (mérules, pourritures fibreuses…) et les attaques par les insectes à larves xylophages. Ces insectes sont inoffensifs à l’âge adulte mais leurs larves ont des durées de vie longues ( de 2 à 5 ans) et dévorent le bois en vivant dedans. On en compte une douzaine dont les capricornes, les vrillettes, les sirex et les termites.