Les trentenaires ont-ils intérêt à ne pas devenir propriétaires ?

Les trentenaires ont-ils intérêt à ne pas devenir propriétaires ?

Les trentenaires ont-ils intérêt à ne pas devenir propriétaires ?

Les trentenaires ont-ils intérêt à ne pas devenir propriétaires ?

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Devenir propriétaire représente, pour de nombreux Français, un investissement sûr, pour l’avenir. Il y a aussi la notion de transmission de patrimoine. C’est pourquoi de nombreux jeunes trentenaires se lancent dans l’aventure. Sans connaître l’ensemble des tenants et aboutissants ! Faut-il devenir propriétaire à tout prix ? Quelles sont les conditions idéales répondant au marché immobilier actuel ?

Achat immobilier : les trentenaires achèteraient de moins en moins

D’après un bilan du Conseil Supérieur du Notariat, sur le marché de l’immobilier en France, les trentenaires investissent de moins en moins dans la pierre, ces dernières années. Cela concerne surtout les constructions neuves. Les logements anciens sont également touchés par ce phénomène, notamment à cause de la suppression de prêts à taux zéro dans l’ancien.

 

Les prix ne peuvent être mis en cause, car ils sont en baisse : -1,3% pour les appartements, -2,1 % pour les maisons, entre 2011 et 2012.

A 30 ans, faut-il investir dans la pierre ou rester locataire ?

Investir dans la pierre ou rester locataire ? Une question que de nombreux trentenaires se posent. L’investissement dans la pierre a un côté rassurant. Mais il faut savoir qu’il est parfois plus rentable de rester locataires, notamment pour la génération “Y”, marquée par une évolution constante de la vie professionnel et familiale.

Les trentenaires urbains représentent une grande partie (72% chez Immo-prêt, par exemple) des dossiers déposés chez les courtiers, sans être conscients que le marché a totalement changé ces dernières années. Les prix stagnent, voire continuent de baisser, après une hausse de 120 % des prix en quinze ans pour certaines régions.

Investir en s’endettant sur vingt ans, en sachant qu’il n’y a pas d’issue valable possible ? Car vendre son bien, en cas de coup dur, est synonyme de perte d’argent potentielle.

Achat logement : une rentabilité au bout d’une vingtaine d’années peu encourageante

“Je préfère payer une mensualité tous les mois plutôt que de donner un loyer !” Cette idée reçue a la vie dure. Pourtant, un simulateur élaboré par Asterès et MeilleurTaux.com, démontre que l’achat d’un bien immobilier à Paris, par un trentenaire, met environ vingt ans pour être rentable, en comparaison avec la location d’un bien similaire. Si le trentenaire revend son logement avant vingt ans, il subirait une perte d’argent.

Vingt ans pour que l’achat soit rentable. Beaucoup trop long pour les trentenaires d’aujourd’hui, qui sont en perpétuelle évolution au niveau de leur vie familiale et professionnelle.

D’autant plus que les primo-accédants ont tendance à acheter des logements à la surface moindre, pour débuter, notamment dans les grandes villes comme Paris ou Lyon. Logements qui deviendront trop petits, quand la famille s’agrandira.

Autre difficulté : les mensualités représentent souvent le double d’un loyer, ce qui peut être compliqué à assumer, chaque mois. Et comment préparer sa retraite dans ces conditions ?

Investir dans le locatif : la solution pour les trentenaires ?

L’investissement dans le locatif peut être une solution, car les loyers perçus peuvent adoucir le poids des mensualités de remboursement de crédit. Et cela permet d’accéder à la propriété, sans pour autant trop pâtir de son endettement. Ces loyers sont cependant, bien sûr, fiscalisés ; ce qui pénalise le précaire équilibre économique de ces opérations. Par ailleurs, en cas de plus-value, cette dernière est également fiscalisée (au rebours de la résidence principale).

Cependant, cet investissement doit être réalisé dans des villes dynamiques, des quartiers attractifs, où le prix au mètre carré est plus abordable que dans les grandes villes. Le bien doit absolument être loué ! On peut aussi acquérir, pour un investissement moins risqué, dans des résidences pour étudiants ou personnes âgées.

Mais pour ce premier investissement, il faut toujours essayer de limiter les risques, en achetant un bien au-dessous du marché, par exemple si ce dernier comporte des travaux qui font peur aux autres acquéreurs, surtout si l’on est en mesure de les faire soi-même (le cas échéant, grâce au concours actif, des parents ou amis).

Ainsi, en cas de coup dur et de revente non prévue, on « limite la casse », notamment compte tenu du fait que les frais de notaire, avancés lors de l’acquisition, se diluent ainsi un peu mieux.

L’investissement dans une SCPI

Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) sont des sociétés qui investissent, puis redistribuent les loyers à leurs porteurs, pour un rendement d’environ 5,5%.

Deux avantages pour de jeunes trentenaires :


  • investir proportionnellement à ses moyens ;
  • avoir la certitude de percevoir les loyers, sans s’occuper de la gestion.
 

Inconvénients :


  • les frais de gestions sont souvent lourds ;
  • et l’affaire est souvent plus juteuse, pour l’organisme qui la propose que pour le client final.

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