L’arrivée à son terme de la garantie de parfait achèvement, implique que les réserves aient été levées par le constructeur. Si, à l’issue de l’année suivant la réception de la maison, le constructeur n’a pas effectué les réparations, il reste au maître d’ouvrage la possibilité de porter l’affaire devant la justice. Une mise en demeure du constructeur restée infructueuse, l’expose à la mise en oeuvre de poursuites judiciaires, à son encontre. Ainsi, le constructeur jugé défaillant risque de voir une autre entreprise prendre en charge la réalisation des travaux, dont il était initialement responsable, le tout à ses propres frais. Réceptionner sa maison, en présence d’un expert indépendant, comme l’autorise le contrat CCMI, permet parfois d’éviter bien des désagréments. L’intervention d’un expert aux compétences techniques avérées, à la fois neutre et indépendant, est généralement la solution à privilégier.