Les procédures d’un arrêté de péril, qu’il soit ordinaire ou imminent, sont relativement similaires. Une fois le maire informé, des dangers menaçant le bâtiment, il se charge de notifier au propriétaire qu’une procédure de péril ordinaire ou imminente va être engagée. Pour un immeuble en copropriété, cette notification de procédure de mise en péril est adressée au syndic de copropriété, qui se doit d’en informer au plus vite, tous les copropriétaires concernés. En cas d’arrêté de péril ordinaire, le propriétaire du bâtiment doit informer le maire de ses observations, par lettre recommandée avec accusé de réception, dans le mois suivant la notification. Dans le cas d’un immeuble en copropriété, le syndic dispose alors de deux mois. Pour une procédure de péril imminent, un expert nommé doit se prononcer sur l’état de solidité de l’immeuble, à travers la remise d’un rapport au maire et la proposition de mesures techniques adaptées. Ensuite, dans les deux cas de figure, les travaux de réparation ou de démolition, doivent être réalisés par le propriétaire du bâtiment, dans un certain délai. Enfin, un expert désigné par la mairie, effectue la vérification des travaux ordonnés. En cas de non-exécution des travaux, le maire procède à la mise en demeure du propriétaire, qui s’expose alors à des sanctions pénales.