Les dimensions du béton armé varient, de manière infime, selon les changements de température. Or, la cohésion et la rigidité de la structure, en rapport de sa masse est si insuffisante que des microfissures ou fissures plus graves apparaissent, lorsqu’on néglige de fractionner les éléments, en masses de volume raisonnable. Cependant, le rôle du joint de dilatation, dans la maçonnerie, ne consiste pas qu’à absorber ces différentes variations, mais surtout, à absorber de légers tassements différentiels, de l’assise de la structure, sans provoquer de graves ruptures de la cohésion de celle-ci ou d’inesthétiques fissures.
Les joints de dilatation doivent être parfaitement placés, sur toute l’épaisseur de la maçonnerie (chape, enduit et revêtements extérieurs), sur une épaisseur et à intervalles suffisants. Ces joints ne peuvent être bouchés qu’avec des matériaux qui s’adaptent à des déformations importantes. Chaque section de mur de soutènement (par exemple), séparée par ces joints de dilation, devient ainsi autonome pour éviter l’apparition de fissures.