Le radon pénètre dans les poumons par inhalation. Il se dépose et irradie les tissus. Cela peut occasionner des dommages allant jusqu’au cancer. Selon l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), les évaluations conduites en France sur le radon, montrent que ce gaz serait la seconde cause de cancer du poumon, après le tabac et devant l’amiante. Ainsi, chaque année, sur les 25.000 décès constatés, entre 1.200 et 3.000 lui seraient attribuables. Dans les espaces d’habitation clos et mal ventilés, le radon peut se concentrer et exposer, à long terme, les occupants à un risque de cancer du poumon. Toutefois, pour un lieu donné, l’exposition reçue dépend de la concentration en radon, mais également du temps passé à l’intérieur du logement. L’estimation du risque nécessite donc d’évaluer les concentrations en radon dans les pièces les plus fréquentées. Il est à noter que, pour une même exposition au radon, le risque de développer un cancer du poumon est 20 fois plus élevé pour un fumeur, que pour un non-fumeur.