Il y a des matériaux moins résistants que d’autres à l’humidité. Le bois, par exemple, même traité, aura tendance à être fragilisé sous l’effet de l’humidité. On constate régulièrement le pourrissement d’éléments structurels, comme les planchers ou des pièces de charpente en bois. L’humidité se développe dans l’obscurité et dans un espace non ventilé. Le bois, en contact avec l’eau (remontée capillaire, infiltration, etc.) ou un champignon (moisissures, mérule, etc.), change de couleur et gonfle. Des crevasses peuvent alors se former et le bois finit par pourrir et s’effriter. Un phénomène analogue peut en outre se produire, sur des structures métalliques, exposées à une oxydation accélérée. Et, sous l’action combinée d’infiltrations d’eau dans des murs porteurs, avec des épisodes de gel et de dégel successifs, on peut voir des pans de murs s’effondrer. Enfin, le panel des risques auxquels l’humidité expose le bâtiment serait incomplet, sans parler des risques de court-circuit et d’incendie sur les installations électriques anciennes, hors normes et/ou mal protégées.