L’œuvre de Cutler et Richarson de 1989 analyse 11.000 cas de sinistres en Angleterre, dus à la sécheresse de l’année 1976. Celui-ci fait état des espèces végétales les plus dangereuses pour les constructions, en présence d’un phénomène de retrait gonflement des argiles. Ainsi, l’ouvrage expose les éléments suivants :
- le peuplier, le platane, le frêne, le tilleul et le chêne sont les espèces les plus dangereuses pour les constructions ;
- les arbres résineux, dont la période de transpiration dure plus longtemps, entraînent un dessèchement du sol plus long que les feuillus en période sèche ;
- les chênes, les saules, les peupliers et les ormes ont de grandes distances maximales d’influence, pouvant aller de 25 à 40 mètres.
A travers d’autres études, il a été prouvé que les arbres de plus petite taille ont aussi un important rayon d’influence. Ainsi, les noisetiers, mûriers, sorbiers, cerisiers et pruniers présentent également un danger pour les constructions, dans la mesure où ils sont plantés trop près des habitations.