Pour construire une maison, il est nécessaire d’obtenir un certificat d’urbanisme, un permis de construire, un certificat de conformité, etc… Le maître d’ouvrage reçoit donc un certain nombre de documents officiels de la part de l’administration publique. Cette dernière doit notamment alerter sur les risques naturels pouvant nuire à la construction future, dès lors qu’ils sont identifiés. Elle doit, en outre, réaliser des prescriptions précises, en cas de risques connus de remontée de nappe phréatique (par exemple, prescription d’une absence de sous-sol). Néanmoins, il peut arriver que l’alerte paraisse modérée et/ou vague dans l’esprit du maître d’ouvrage qui peut, en conséquence, ne pas prendre la mesure réelle des risques. Quoiqu’il en soit, le risque attenant au terrain peut être évalué au travers de l’étude de sol. Celle-ci permettra de révéler la nature du sol et l’éventuelle présence d’eaux souterraines. Une enquête de voisinage peut également s’avérer nécessaire, afin d’identifier si une maison proche a déjà connu des problèmes de remontée de nappe phréatique. Enfin, il faut rappeler que le constructeur a une obligation de résultat et un devoir de conseil. Cela signifie qu’il doit réaliser un ouvrage techniquement adapté aux contraintes environnementales. S’agissant des remontées de nappes phréatiques, le sous-sol devra ainsi être absent ou aménagé. La maison devra, quant à elle, être protégée à l’aide de dispositifs actifs, visant à prévenir le phénomène de remontée de nappe (aiguilles filtrantes, rabattement de nappe, etc…) et passifs (cuvelage étanche, radier drainant, ancrage, etc…).