A Sète, depuis 5 ans, Alain et Véronique vivent un véritable cauchemar. Victimes d’une arnaque, par un promoteur immobilier peu scrupuleux, ils sont aujourd’hui dans l’obligation d’effectuer eux-mêmes la construction de leur maison, faute de financement. Et de vivre, avec leurs deux enfants, au milieu du chantier, sans chauffage, dans des conditions plus que précaires.
Tout commence par une grave malfaçon : contrairement à ce que prévoyait le contrat, le promoteur n’a pas posé un radier, indispensable compte tenu de la nature du sol marécageuse. La maison est rasée, au frais des maîtres d’ouvrage, le premier promoteur ayant fait faillite, puis reconstruite par un autre promoteur. Mais, à court de moyens, le couple doit continuer les travaux, seuls.
Le promoteur, 15 jours après avoir fait faillite, a remonté une entreprise, dans les mêmes locaux. Il refuse de rembourser un centime. “Il connait toutes les ficelles pour contourner les lois”, se désolent les victimes de cet escroc.
Un de leurs voisins a fait appel au même promoteur. Fuites, papier peint qui se décolle… Mais la plus grave des malfaçons se situe au niveau du carrelage. Le carrelage est posé sur une chape de ciment trop maigre et sableux. Il est ainsi, dans cette maison, pratiquement directement posé à même le sable ! Il menace de s’affaisser à tout instant.
Ils décident, finalement, d’assigner les responsables en justice, mais leurs plaintes n’aboutissent pas.